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Création du département Recherche, art contemporain et obsolescence technologique du CRRMF


Jour 1, Session 2

  • Cécile Dazord, Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France
  • Grégoire Quenault, Historien de l’art

Le Département recherche du Centre de recherche et de restauration des musées de France a initié en 2006 un programme d’étude sur l’impact des évolutions technologiques sur la préservation des œuvres d’art contemporain – autrement dit sur les phénomènes d’obsolescence...
Cécile Dazord © DOCAM 2007
... L’équipe est composée pour le C2RMF de Cécile Dazord, initiatrice du projet, ainsi que de Clotilde Boust (enseignant-chercheur spécialisée dans la vision humaine et la caractérisation des images numériques), Erwan Huon (régisseur spectacle, technicien audiovisuel expert en vidéo et installations multimédia) et Jean-Gabriel Lopez (consultant sur la numérisation des images). Un groupe de travail composé de membres extérieurs au C2RMF a également été constitué. La méthodologie adoptée repose sur des études de cas puisés dans les collections publiques (une dizaine de cas sont actuellement à l’étude). Statutairement tous les musées publics sont partenaires du C2RMF. L’équipe travaille par ailleurs à la mise en place de collaborations avec des institutions françaises et étrangères confrontées à des problématiques similaires – bien que souvent sensiblement différentes : Bibliothèque nationale de France (BnF), Institut national de l’audiovisuel (INA), Institut national du Patrimoine (INP), Zentrum für Kunst und Medien (ZKM) à Karlsruhe en Allemagne, Tate Modern/Media Matters à Londres, etc. Deux problématiques ont été retenues : 1. la question des conversions de l’analogique vers le numérique 2. L’utilisation des matériels obsolètes intrinsèquement liés aux œuvres.

Cécile Dazord : Agrégée de Lettres Classiques (1993)
Maîtrise et DEA de Lettres Classiques et Histoire de l’art à l’Université de la Sorbonne-Paris IV, sur le De Architectura de Leon Battista Alberti (mention très bien) (1992/1994)
Diplômée de l’Institut national du patrimoine (1997-2000)
Thèse à L’École des hautes études en sciences sociales sous la direction d’Eric Michaux sur les scènes artistiques brésiliennes et argentines dans les années 1970 (initiée en 2000 / suspendue en 2002)
Conservatrice au Musée national Picasso, Magnelli, musée de la céramique de Vallauris (2000) (Commissaire des expositions Pierre Charpin et Jasper Morrison)
Conservatrice, Chargée de l’art contemporain, au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (2001-2006) (Commissaire des expositions Cildo Meireles, James Lee Byars, Guillauem Paris, Claude Lévêque)
Conservatrice chargée de l’art contemporain au Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) (Depuis 2006). Chargée de la mise en place d’un programme d’étude sur les problématiques spécifiques inhérentes à l’art contemporain.
Critique d’art indépendante (Collaboration pour des revues : Parachute, Mouvement, Journal des arts), auteure de textes de catalogues (Claude Lévêque, Jérôme Saint-Loubert Bié, Cécile Babiole)
Traductrice indépendante de textes sur l’art de l’anglais, espagnol et italien vers le français.
texte complémentaire

Grégoire Quenault est spécialiste de la vidéo et du cinéma expérimental.
Il est docteur en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts de l’Université de Paris VIII, et maître de conférences à l’Université de Picardie – Jules Verne à Amiens. Il est membre du groupe de travail associé au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France impulsé par Cécile Dazord. Il a par ailleurs été durant trois ans responsable des archives de la cinémathèque Cinédoc – Paris-Films-Coop (collection de vidéos et de films expérimentaux et d’avant-garde), et est depuis 2001 programmateur des images mobiles pour « La Mariée Désirante » à la Scène Nationale d’Orléans. Il est l’auteur d’une thèse intitulée : « Reconsidération de l’histoire de l’art vidéo à partir de ses débuts méconnus en France entre 1957 et 1974 » .